Mon intérêt pour l'histoire des Africains en Russie est né d'une imbrication de différents événements : d'abord une première lecture au lycée évoquant Pouchkine et son ancêtre Hanibal, ensuite ma connaissance de la Russie, de sa langue, de sa culture et de son histoire après six années et demie d’études universitaires à Moscou.
Il me fallait répondre aux questions suivantes : comment le plus grand écrivain russe de tous les temps pouvait-il avoir une filiation africaine dans sa généalogie ? Qui était donc ce Hanibal qu'on disait Ethiopien ? Pourquoi dans les textes russes on l'appelait "arap" (nègre) et non "efiop" (éthiopien, abyssin) ? Comment s'était-il retrouvé en Russie ?
Cette étude sur l'ancêtre de Pouchkine que j'ai entreprise à partir de 1992 m'a fasciné. Car enfin, je commençais à découvrir la véritable histoire de cet homme et le rôle historique important qu'il a joué en Russie. Je me suis alors dit qu'il fallait que les Africains et les non russophones qui n'auraient jamais accès à ces textes russes, connaissent la vie et les œuvres de cet Africain de la diaspora qui était devenu un général et un éminent fortificateur en Russie au XVIIIe siècle.
C'est ainsi que j'ai décidé d'écrire mon premier livre qui est paru quatre ans plus tard en 1996, à Présence Africaine sous le titre, Abraham Hanibal, l'aïeul noir de Pouchkine. Il a été traduit en russe en juin 1999 aux éditions Molodaya Guardia dans la collection GZL (Vie des hommes célèbres). Dans l'introduction de son livre sur l'Afrique du sud paru en 1972 à Moscou, l'éminent africaniste russe Apollon Davidson regrettait que les personnages historiques africains soient très peu connus et qu'aucun Africain ne figurait parmi les centaines de biographies d'hommes célèbres du monde entier publiées dans cette prestigieuse collection. Je suis donc fier qu'Hanibal soit le premier personnage historique africain à figurer dans la plus grande collection de biographies publiées en Russie “Vie des hommes célèbres” aux éditions Molodaya Guardia.
Mes recherches sur Hanibal m'ont amené à présenter dans les années 1990 et début 2000 plusieurs communications à des colloques au Bénin, en Russie, aux Etats-Unis, en France y compris en Guadeloupe et en Guyane, au Cameroun, et à publier une série d'articles sur la traite des Noirs en direction de la Russie, sur le véritable pays d'origine d'Abraham Hanibal qui est le Cameroun actuel et non l'Ethiopie moderne comme il était généralement admis dans le monde entier, sur l'héritage africain de Pouchkine et sur le thème africain dans son œuvre dans des revues russes, françaises et américaines dont The Herald of the Russian Academy of Sciences (Le Messager de l'Académie des Sciences de Russie), Diogène, Research in African Literatures, Sociétés africaines et Diaspora, ou dans l'ouvrage collectif de l'Unesco sur la traite négrière, La chaîne et le lien, Une vision de la traite négrière.
J'ai également pris part dans les années 1990 à trois films documentaires réalisés par des chaînes de télévision russe sur Hanibal et Pouchkine. Je fus le consultant historique principal du film Sous le ciel de mon Afrique, réalisé par Konstantin Artioukhov, produit par le Musée National Pouchkine de Russie à St Petersbourg, dont une partie du tournage a été réalisée en France et au Cameroun en février 2000.
La question controversée du pays africain d'origine du général Abraham Petrovitch Hanibal
Né en 1696 en Afrique, Hanibal avait été fait prisonnier et vendu comme esclave vers l'âge de sept ans (1703) à Constantinople, la capitale de l'Empire ottoman. La question du pays africain de sa naissance a suscité les plus sérieuses controverses. Certains chercheurs considéraient même que c'était une énigme qui ne serait jamais résolue. Pourtant dans toutes les publications en Russie et à l'étranger sur Pouchkine et son aïeul noir, il était mentionné que ce dernier était originaire de l'Ethiopie ou de l'Abyssinie.
Dans un de ses écrits à caractère autobiographique, Hanibal a clairement mentionné en 1742 le nom de sa ville natale, mais il n'a pas précisé le nom du pays où se trouvait cette cité :
« Je suis originaire d'Afrique, d'illustre noblesse locale, je suis né dans la ville de Lagone, sur les terres de mon père- qui, outre cette ville, régnait sur deux autres cités. »
C'est jusqu'à nos jours l'unique document qui ait été trouvé dans lequel Hanibal évoque ses origines africaines et donne de précieuses indications sur son lieu de naissance. Les spéculations sur l'existence ou non de cette ville sont à l’origine de multiples légendes. Mais il convient de préciser que ces spéculations n'ont pas eu lieu du vivant d'Hanibal. Pour ses contemporains, il était tout simplement un Nègre d'Afrique. Son origine africaine précise n'avait aucune importance. Aussi Hanibal aurait pu être « un nègre sans famille acheté sur un marché d'esclaves de Constantinople » comme le prétendit Vekstern.
Helbig, le premier biographe d'Hanibal, considérait qu'il « était un Nègre, amené en Russie de Hollande par Pierre Ier en qualité de mousse ». Lorsque vers 1786, son gendre prussien, Rotkirkh, écrivit dans la "Biographie allemande", document manuscrit de quelques pages en allemand sur Hanibal, que celui-ci était un « Nègre d'Abyssinie », sa préoccupation était de prouver que son beau-père nègre était un descendant direct du célèbre Hannibal de Carthage. Rotkirh est ainsi le premier à forger une légende autour des origines d'Hanibal :
« Il était un Nègre d'Afrique, originaire d'Abyssinie; le fils d'un des plus puissants et plus influents princes de la région. Il était fier de son ascendance directe avec la lignée d'Hannibal, la menace de Rome. Son père était un vassal de l'empereur ottoman... Suite à l'oppression et aux peines dont il était l'objet, il se rebella à la fin du siècle dernier, en compagnie d'autres princes abyssins, contre le sultan, son souverain; des conflits armés de faible envergure mais sanglants s'ensuivirent; mais au bout du compte, la force triompha et le nommé Hannibal, âgé de huit ans, benjamin du prince régnant, fut envoyé avec d'autres adolescents de noble famille à Constantinople pour servir d'otages...»
Vekstern, un autre biographe russe d'Hanibal, écrivait à la fin du 19e siècle :
« Le Nègre Ibrahim devenu par la suite Abraham Pétrovitch Hannibal, contrairement à l'opinion de Pouchkine qui affirmait qu'il était le fils d'un prince régnant d'Afrique du Nord, était en fait un ordinaire négrillon sans famille, à l'image des nombreux autres qui étaient amenés à Constantinople tous les ans, pour être vendus au marché. Alors qu'il était un enfant, il se retrouva prisonnier chez le sultan turc, et, de là, il fut emmené en Russie avec deux autres négrillons à la Cour de Pierre le Grand dès les premières années du siècle. »
Vladimir Nabokov a montré que différents passages de la "Biographie allemande" avaient été d'inspiration littéraire. En effet, l'un des romans les plus populaires en Europe à cette époque avait pour héros un prince abyssin. Il s'agit de Rasselas, prince d'Abyssinie, de l'écrivain anglais Samuel Johnson. Rotkirkh fit d'Hanibal un autre prince d'Abyssinie vivant dans le faste des somptueux palais de son père, que des demi-frères et leurs mères, jaloux de son statut de préféré, envoyèrent, à la suite d'un complot, comme otage à la Cour ottomane.
En 1899, le journaliste russe Dmitri Anoutchine a affirmé avoir découvert la fameuse ville de Lagone en Ethiopie. Il rappelle d'abord la thèse de l'origine nègre de Pouchkine avant de la réfuter:
« Après la mort du poète, son origine nègre (par le biais d'Hannibal) fut acceptée par la quasi totalité des biographes. Iazykov, Longuinov, Khmyrov, Barteniev, Annenkov, -tous appellent Abraham Pétrovitch Hannibal, nègre. Dans son tout dernier ouvrage, "A. S. Pouchkine à l'époque alexandrine" (1874), Annenkov, se servant de la biographie allemande d' Abraham Pétrovitch Hannibal conservée dans les documents du poète, indique que le Nègre de Pierre le Grand était le descendant "d'une famille de princes abyssins", mais il ne s'arrête pas sur cette indication; faisant remarquer que même Pouchkine ne s'en était pas servi dans son récit sur son ancêtre, et supposant, visiblement, que cette indication pouvait cacher "un mensonge bien intentionné" des Hannibal, l'ambition d'élever "l'honneur de la famille". "Le caractère général de la biographie du célèbre nègre, -conclut Annenkov, -demeure...encore de nos jours teinté de légendes et de fables, et il est douteux qu'on obtienne un jour
l'entière vérité historique". »
Anoutchine décida de mettre au premier plan l'indication de la "Biographie allemande" sur l'Abyssinie et il chercha la patrie d'Hanibal sur le territoire qui était dénommé Abyssinie au XIXe siècle et qui ne correspond pas du tout à l'Abyssinie de l'époque où naquit Hanibal. Dans l'Histoire Générale de l'Afrique, publiée par l'UNESCO, il est précisé au sujet du terme "Habesistan" ou "Abyssinia" employé dans les sources ottomanes (16e-18e ss.) qu'il « englobe tous les territoires du sud de l'Egypte à l'Ile de Zanzibar ou au Mozambique en Afrique orientale ».
L'auteur de la "Biographie allemande", ainsi que la plupart de ses contemporains qui ne savaient presque rien de l'Afrique, pouvait penser que l'Abyssinie était cet immense empire qui faisait frontière « à l'ouest avec le royaume du Kongo, le fleuve Niger » et avait pour frontière naturelle au sud « les Monts de la Lune ». Il aurait suffi à Anoutchine d'étudier les cartes anciennes de l'Afrique pour comprendre que l'Abyssinie ou l'Ethiopie ancienne désignait quasiment toute l'Afrique située au sud de l'Egypte. Cependant l'académicien préféra limiter ses recherches au territoire de l'Ethiopie qui lui était contemporaine.
Pour bien comprendre l'article d'Anoutchine, il faut faire la lumière sur deux termes clés, à savoir, Arap, (Noir, Nègre, emprunt des langues turques) en russe ancien et Abyssin (Ethiopien, le mot russe le plus ancien désignant les Noirs, emprunt du grec), différents termes ayant servi en langue russe à désigner les habitants à peau noire de l'Afrique. Pour Anoutchine, la différence entre ces deux termes est fondamentale : « La race noire est sur les plans intellectuel et culturel, inférieure à la race blanche ». Quant aux Abyssins, il considère qu'ils sont une race différente, métissée de Sémites et de Noirs, donc, « capables de créer une culture beaucoup plus avancée ». A l'image des autres anthropologues européens de son temps, Anoutchine range les Abyssins dans la fameuse race des « hamites » ou « chamites », des peuples blancs qui auraient civilisé le continent africain...
Anoutchine était persuadé « qu'il était permis de douter qu'un Nègre pur-sang...ait pu faire preuve d'un talent tel que le fit Ibrahim Hannibal...et que, enfin, l'arrière-petit-fils de ce Nègre, A.S. Pouchkine, ait marqué de sa personne une nouvelle ère dans le développement littéraire et artistique d'une nation européenne ». Il était humiliant pour l'académicien anthropologue d'accepter l'idée d'une origine nègre de Pouchkine. Alors, en dépit du fait qu'Hanibal se considérait lui-même comme un Négro-Africain et que ses contemporains le considéraient également comme tel, de même que Pouchkine et les autres descendants d'Hanibal, en dépit de tous ces témoignages, c'est l'opinion d'Anoutchine qui fut reconnue et qui fait autorité depuis un siècle dans les Etudes de Pouchkine. Il est vrai que Marina Tsvétaeva, (célèbre poétesse russe) a écrit que « avant que le racisme naisse, Pouchkine, par sa naissance même, le ruine ». Quant à Vladimir Nabokov, il traita l'article d'Anoutchine de « composition qui ne méritait que des critiques, des points de vue historique, ethnographique et géographique ».
Nabokov avait parfaitement raison: de nombreux faits d'ordre historique et géographique s'élèvent contre la version « chamito-abyssine ». Anoutchine avait entre autres affirmé qu'il avait localisé la région de Loggon en Abyssinie, dans la province de Hamassien sans adjoindre une carte du dit territoire. Il supposait également que le père d'Hanibal était le prince régnant de cette région dont la ville de Debaroa (Dobarva) était la capitale. Selon lui, cette ville « pouvait aussi s'appeler Logone à l'image de toute la région » (souligné par nous). N. Khokhlov, un chercheur contemporain, a visité les lieux décrits par Anoutchine sans y trouver la moindre trace de Logone. Il n'a trouvé qu'un petit village qui porte le nom de Logo, à quelques kilomètres de Debaroa. Par ailleurs, les historiens et spécialistes locaux en cartographie l'assurèrent qu'en dehors de Logo, il n'y avait pas d'autre localité du nom proche de Logone et qu'il n'y avait jamais eu de ville de ce nom dans leur pays. De même, le nom propre Lagane est absent de l'onomastique locale. Déçu de n'avoir pas trouvé le moindre indice concordant au nord de l'Ethiopie, Khokhlov s'en prit à « l'imagination de Pouchkine » ! Mais n'est-il pas plus logique de considérer que puisqu'en Abyssinie il n'existait pas de ville du nom de Logone et que le nom Lagane y était inconnu, il fallait en déduire qu'on n'avait pas cherché au bon endroit ?
Ayant conclu en l'inconsistance de la thèse éthiopienne qui fut fabriquée de toutes pièces par le savant russe Anoutchine, j'ai procédé de 1992 à 1995 à de nouvelles recherches qui m'ont permis de localiser la ville natale d'Hanibal dans l'ancien Soudan Central. En effet, Logone/Lagone (en russe) qui était introuvable en Ethiopie, existe bien dans le bassin du lac Tchad et était la capitale de la Principauté kotoko de Logone (devenue Sultanat de Logone) située de nos jours au Nord du Cameroun et du Nigeria et au sud du Tchad. De nombreux arguments à caractère géographique, historique et linguistique viennent appuyer ma thèse d'une origine kotoko d'Abraham Hanibal. Quant à la capitale de cette principauté kotoko, Lagone ou Lagone-Birni (la grande ville fortifiée), - où naquit à la fin du XVIIe siècle Hanibal, elle se trouve de nos jours au Cameroun. Ce qui m'a amené à soutenir en 1995 la thèse de l'origine camerounaise du bisaïeul africain d'Alexandre Pouchkine:
Après une étude systématique de l'histoire et de la toponymie africaines du XVIe au XVIIIe siècles, je suis arrivé à la conclusion qu'il n'existe en Afrique qu'une seule ville du nom de Logone et qu'elle se trouve non pas en « Abyssinie » mais au centre de l'Afrique, au sud du lac Tchad, à l'extrême nord de l'Etat moderne du Cameroun, dans cette partie de l'Afrique qui était autrefois appelée Soudan central. Des voyageurs européens mentionnèrent la cité de Logone dès le XVIe siècle parmi les capitales africaines de la région. Il s'agit d'une ancienne cité fortifiée qui fut la capitale de la principauté de Logone. N'était-ce donc pas en connaissance de cause que dans sa requête au Sénat, Hanibal avait nommé uniquement sa ville natale sans citer le nom du pays ? La principauté sur laquelle régnait son père portait le même nom que la ville où il était né!
L'histoire de Logone de la fin du XVIIe siècle montre que la principauté était souvent attaquée par ses puissants voisins, notamment par le sultanat de Baguirmi, qui entretenait des relations commerciales avec l'Empire ottoman. Ibrahim qui était le fils du prince de Logone, aurait pu être fait prisonnier à la suite d'un de ces conflits et conduit à Constantinople. Logone était dirigée à cette époque par le Miarré (titre princier) Broua. Ce dernier est connu dans l'histoire de Logone comme le bâtisseur de la capitale, une cité aux massives fortifications qui surprirent plus d'un voyageur européen de passage dans la région jusqu'au XIXe siècle. On peut donc se demander si les talents de fortificateur dont fit preuve Hanibal en Russie n'avaient pas été hérités...
Quelques arguments en plus. Le prince de Logone de la fin du XVIIe siècle avait sous son autorité trois villes importantes, ce qui confirme la déclaration d'Hanibal dans sa requête au Sénat. En outre, la ville de Logone est située sur les bords d'un long fleuve navigable (on ne peut s'empêcher de penser au récit d'Hanibal sur son enlèvement à bord d'une embarcation).
Autre chose : le mot "Lagané" désigne dans la langue locale le fleuve. Et les habitants de Logone sont des "Lagané ou Lagouané". Ainsi, les deux seuls mots de la langue maternelle africaine d'Hanibal - qu'il a lui-même retenus et transmis, à savoir, les noms de sa ville natale, Logone, et de sa soeur, Lagane -, existent dans la langue des habitants de cette principauté! Au regard de tous ces faits, il me semble qu'on peut dire avec conviction que c'est précisément la ville de Logone de la région du lac Tchad, qu'Ibrahim Hanibal avait désigné comme étant sa patrie. Dans tous les cas, je n'ai pas trouvé d'autre ville ailleurs en Afrique, et puis, l'histoire de cette cité africaine du XVIIe siècle correspond tout à fait à ce que nous savons de l'enfance d'Hanibal.
Mes travaux ont suscité des débats passionnés en Russie de 1995 à 1999. Au final, dans les milieux scientifiques russes, j'ai reçu un soutien quasi-unanime. Plusieurs ouvrages parus en Russie immédiatement après mes travaux dans les années 1990 ont reconnu que la thèse d'une origine éthiopienne d'Hanibal était sans fondement et ont repris les résultats de mes recherches :
- Collectif, dir. TCHELYCHEV E.P., de l'Académie des Sciences, Pouchkine et l'Orient, (Puškin i mir Vostoka) Moscou, Editions Nauka - Académie des Sciences de Russie, 1999, 431p.
- Oeuvres complètes d'Alexandre Pouchkine, Edition académique, Voskresienie, 1997, volume n°17
- Etudes Russes, vol.2, N°3 Saint-Pétersbourg, 1996
- Vladimir Nabokov, Commentaires du roman d'A. S. Pouchkine "Eugène Onéguine" (Vladimir Nabokov, Kommentarij k romanu A. S. Puškina "Evguenij Onegin"), Saint-Pétersbourg, "Iskusstvo-SPb", "Nabokovskij Fond", 1998, 928p.
- BESSONOVA A.M., Les Hanibal en Russie, (Gannibaly v Rossii), Saint-Pétersbourg, Editions de l'Université de Saint-Pétersbourg, 1999, 212p.
- GRANOVSKAÏA N.I., Ensemble avec Pouchkine (Vmeste s Puškinym), Saint-Pétersbourg, Editions Notabene, 1999, 217p..
- DROUJNIKOV Youri, Le prisonnier de la Russie (Uznik Rossii), Moscou, Izograf, 1997.
- Des centaines de publications dans la presse russe ont également présenté mes travaux au public russe ces 28 dernières années.
Mes travaux ont reçu de nombreux échos dans le monde entier. Plus d'une centaine d'émissions de radio et télévision en Russie, en Afrique, en France, Grande Bretagne, Belgique, Suisse, aux Etats-Unis, et plus d'une centaine de journaux et magazines dans la presse internationale et panafricaine (Cameroun, Bénin, Sénégal, Afrique du Sud, Mali, Tunisie, Cote d'Ivoire, etc.), le New York Times, le Times Literary Supplement, Le Temps, Le Monde, L'Express, L'Histoire, La Quinzaine littéraire, Telerama, TF1, Jeune Afrique, Afrique Asie, Jeune Afrique Economie, Amina, Africa 24, Télésud, Vox Africa, Ubiznews, Africa International, Afrique Education, Radio Africa N°1, Continental magazine, Afrique Magazine, Amina, etc.
Enfin, dans les années 1999-2000, un cours de deux heures sur mes travaux relatifs à l'origine nord-camerounaise d'Abraham Hanibal a été inclus dans le programme d'études sur Pouchkine de certaines écoles de la région de Moscou, en Russie. Aux Etats-Unis, un colloque sur l’africanité (Cameroun) de Pouchkine fut organisé à Harvard en avril 2008 dont je fus un des principaux intervenants.
Par ailleurs, la traduction russe de mon livre a obtenu en septembre 1999 le Prix du meilleur livre étranger sur Pouchkine et le Prix Pouchkine du Bicentenaire attribué en 1999 par la Fondation Russe pour la Culture pour ma “contribution importante à la connaissance de la vie de Pouchkine”.
© Alcali Dieudonné Gnammankou, historien, Université d'Abomey-Calavi, Bénin