La récente flambée des prix du carburant a une fois de plus déclenché des discussions sur d'éventuelles augmentations des tarifs de transport, certains chauffeurs d'Accra étant à l'avant-garde de l'appel.
Ils ont exhorté les dirigeants du Syndicat des transports routiers privés du Ghana (GPRTU) et d'autres syndicats des transports à annoncer une augmentation des tarifs.
Les chauffeurs affirmaient que l'augmentation du prix du carburant érodait leurs marges bénéficiaires, affectant ainsi leur capacité à joindre les deux bouts et à assumer d'autres responsabilités familiales.
Ils ont également déploré que le coût des pièces de rechange et autres articles nécessaires à leurs opérations ait également grimpé en flèche.
« Parfois, nous rentrons chez nous les mains nues parce que nous ne pouvons pas dire que nous n’achetons pas de carburant. Tant que vous avez déplacé la voiture, le propriétaire de la voiture prendra en charge ses ventes. Si vous voulez travailler avec la voiture, vous devez faire le plein. Si vous faites tout cela et que vous n’obtenez rien pour vous-même.
« Nous implorons le syndicat mère d'augmenter le tarif afin que nous puissions avoir cette différence. S’ils augmentent de 20 ou 15 %, tout ira bien, ou disons de 10 pour cent », a déclaré Kwabena Kakraba, chauffeur de taxi à la station de la Société coopérative d’Adabraka, à Citi Business News.
Bien que la situation ne soit pas universelle dans toutes les gares, certains chauffeurs de taxi de Tesano ont déjà commencé à revoir leurs tarifs. Les chauffeurs de taxi qui facturaient auparavant 10 GH₵ pour les courtes distances insistent désormais sur 15 GH₵.
«Auparavant, les distances courtes coûtaient 10 GHȼ, mais en raison de la hausse du prix du carburant, elles s'élèvent désormais à 15 GHȼ. Si nous ne l’augmentons pas, nous ne parviendrons pas à joindre les deux bouts. Les pièces de rechange sont également en hausse. Les pneus d’occasion coûtent désormais 250 GHȼ. Nous devons prendre en compte tout cela, sinon nous subirons des pertes », a déclaré Kwaku Abban Abaidoo.
Les navetteurs ont demandé que les problèmes liés à l'augmentation du prix du carburant soient résolus afin d'éviter de nouveaux problèmes.
"Ce que nous demandons, c'est qu'à chaque fois qu'il y a une augmentation du carburant, ils pensent aux citoyens", a déclaré Emmanuel Martey.
Il semblerait aujourd'hui que le Syndicat des conducteurs concernés commencera à aborder les questions de hausse des prix du carburant et de son impact sur les tarifs de transport à partir du 8 juillet.
Les récentes hausses du prix du carburant au cours de la première fenêtre de tarification de juillet ont vu un litre d'essence vendu à 14,80 GH₵, tandis qu'un litre de diesel a coûté aux consommateurs 14,92 GH₵ chez les principales sociétés de commercialisation de pétrole, notamment Shell et Goil.
Source: https://www.todaygh.com
Today Online (GHANA)
