Eliana Oliveira met en avant le potentiel économique des pays du continent africain au Brésil, ainsi que des pays d'Europe, des États-Unis et d'Afrique. Grâce à la communication et aux relations avec le marché existant au sein de l’industrie de la mode créative qui existe dans chaque pays africain. Elle est responsable du Magazine Le Afrique style Brésil en tant que rédactrice en chef et rédactrice de mode spécialisé dans la mode multiculturelle créée dans les pays africains. Grâce à d’innombrables recherches et études sur ce marché prometteur, elle est arrivée à la conclusion que la mode est en effet un formidable diamant à polir pour les Africains. Elle est la représentation du pouvoir qui donne une voix au mode de vie africain au Brésil.
Le Magazine était un projet créé par elle, dans le but d'avoir un magazine africain sur le marché de l'édition qui parle aux lecteurs. Apporter le meilleur contenu d’Afrique au Brésil et dans d’autres pays. Préserver l’ascendance africaine, reconnaître dans chaque histoire le passé, le présent et surtout le futur. Mettre en valeur dans chaque pays du continent africain le meilleur qui existe dans chaque lieu et la puissance économique issue de l'industrie de la mode. Réaffirmant à chaque nouvelle édition « Les Afriques que l’humanité ne connaît pas ». Le Magazine Afrique style Le Brésil est un monde aux racines africaines. Ce qu'elle réaffirme à travers la couverture des fashion week qui se déroulent sur le continent africain. Il révèle qu'au sein du secteur économique existant dans les pays du continent africain, la mode est l'un des domaines ayant le plus grand potentiel de croissance.
Lors de la semaine de la mode sud-africaine qui a eu lieu récemment, c'était une invitation à ceux qui cherchaient à découvrir et à investir dans la mode créative produite lors de la plus grande fashion week d'Afrique. La SA Fashion Week Printemps/Été 2024 est reconnue sur le marché international de l’industrie de la mode comme le centre commercial de l’Afrique. Pour avoir établi une plate-forme unique de lancement, de soutien et de marketing qui existe au sein de l'industrie de la mode sud-africaine. Elle est chargée de lancer de grands talents de la mode africaine sur le marché international de la mode. Déclarant qu'il existe une mode autoritaire et créative qui est à la hauteur de la mode internationale qui existe dans le circuit de la mode à Milan, New York et Paris. Pour ceux qui ne connaissent pas encore ce parcours de la mode à travers le monde, il faut savoir que ces fashion week génèrent des milliards sur le marché mondial de la mode. La Fashion Week de New York (NYFW) est considérée comme l'épicentre de la mode urbaine et contemporaine. La Fashion Week de Paris (PFW) est le berceau de la haute couture et de l'élégance intemporelle. Et la Fashion Week de Milan (MFW), comme le style italien qui allie tradition et innovation. Nous avons aussi; La Fashion Week de Londres (LFW), qui célèbre la créativité et la diversité. Japan Fashion Week Tokyo est l'avant-garde de la mode japonaise, marquée par l'innovation et l'expérimentation. Australian Fashion Week, qui représente la scène de la mode australienne dynamique et diversifiée. Et au Brésil, la São Paulo Fashion Week (SPFW), qui est le plus grand événement de mode brésilien, connu dans le monde entier pour son authenticité et sa diversité culturelle.
Et l'Afrique, où est-elle dans cette liste mode ? Où est la puissance économique créatrice de l’Afrique ? Et de répondre. De manière créative produite dans chaque pays africain. Que manque-t-il pour que la mode africaine rejoigne cette liste mondiale ? La mode fait partie de la culture ancestrale ancrée dans toutes ses sphères. Chaque création africaine apporte dans son concept le passé, le présent et le futur dans des couleurs, formes, textures, imprimés, coupes variées, qui révèlent des histoires racontées dans chaque collection, sans cesser de dicter une nouvelle tendance à chaque saison. C'est la vraie mode africaine qui a aujourd'hui son calendrier de mode et d'auteur présent et permanent dans les pays qui organisent leur semaine de la mode avec fierté et professionnalisme, ouvrant de nouvelles possibilités et opportunités aux stylistes, designers, mannequins, photographes, producteurs de mode, c'est-à-dire toute une chaîne de production qui fait partie de cet univers. Ces professionnels génèrent des milliards dans l’économie de ce secteur très compétitif qu’est la mode mondiale. Et voir l’évolution de la mode sud-africaine à chaque nouvelle édition, c’est réaffirmer qu’elle est de plus en plus mondialisée.
La route est peut-être longue, mais les créateurs africains ont déjà prouvé qu'ils pouvaient amener l'Afrique au sommet du monde de la mode. Bien sûr, nous avons déjà des créateurs africains qui participent aux plus grandes fashion week du monde. Mais la semaine de la mode africaine n’est pas encore définitivement inscrite dans cette liste mondiale. Je me suis permis de réaliser cet itinéraire mode, dans plusieurs pays africains, car je crois au potentiel qui existe dans chaque marché de la mode africaine. Il était difficile, voire impossible, de constater qu’il existe une mode multiculturelle et unique dans chaque pays. Sans oublier de mettre en avant les créateurs de cet événement mode majeur dans chaque pays, qui a pour objectif de réaliser ce calendrier mode. Les Fashion Weeks africaines sont en fait une carte de visite, qui peut également être incluse dans un itinéraire touristique, où les activités du secteur touristique peuvent être encore renforcées. L’Afrique ne peut pas être considérée dans le monde entier comme un lieu de tourisme sauvage, où la civilisation moderne n’est pas encore arrivée, entre autres problèmes négatifs médiatisés dans d’autres pays. L’Afrique est bien plus que cela, c’est pour moi un monde de grandes possibilités économiques. Et la mode est ce diamant taillé à chaque nouvelle fashion week organisée par ces grands professionnels qui sont à l'avant-garde de ce calendrier de la mode dans leur pays. Je sais parfaitement que le diamant que le monde a entre les mains se trouve dans cette Afrique, riche en valeurs, cultures, ancêtres, affaires, technologie, tourisme, croyances, entre autres. Mais le monde doit se tourner vers ce diamant géant qu’est la mode africaine.
Lucille Booyzen est l'icône de la mode en Afrique du Sud, elle est l'âme de la fashion week sud-africaine, chargée d'éclairer les esprits créatifs du pays. Une femme qui a créé un style authentique de mode créative africaine, marquant l’histoire sur 27 ans d’histoire. Être responsable de plusieurs professionnels et marques en Afrique du Sud qui émergent, révélant la mode créative qui transforme le marché africain et international. Ma vision du marché de la mode sur le continent africain a toujours été claire et réaliste sur plusieurs problématiques que je souligne ici. Où chaque pays a sa fashion week, un circuit d'affaires qui dynamise le marché national.
J'ai pu le voir en Namibie à la Katutura Fashion Week, en Tanzanie à la Swahili Fashion Week, au Fancy Internacional Fashion Show au Mozambique, à l'Africa Fashion Week Nigeria au Nigeria, entre autres pays, où j'ai étudié et me consacre à la recherche et aux marchés au fil des ans, au sein de l’industrie de la mode sur le continent africain. Ce projet que j'ai créé, la feuille de route de la mode en Afrique, n'est qu'un chemin que je prends de manière indépendante pour apporter au Brésil le meilleur de ce marché africain. Offrir une couverture exclusive des fashion week qui se déroulent en Afrique et ouvrir de nouvelles possibilités d'engagement économique et social afin que le peuple brésilien puisse voir cette Afrique qui, même si elle est loin de nous, est plus présente que nous ne pouvons l'imaginer.
La mode africaine est présente partout, que ce soit dans les tissus, les couleurs, les textures, les imprimés, ou simplement à travers les histoires culturelles décrites dans les pièces que l'on peut voir autour. Et voir la mode sud-africaine, c'est avoir ce pouvoir dans ce scénario très compétitif qu'est la mode mondiale. Oui, nous pouvons constater qu’il existe un grand pouvoir économique dans ce secteur, grâce aux mains de ces grands créateurs qui mettent sur le marché le meilleur de la mode créative africaine. Et que cette mode africaine est bel et bien une grande puissance mondiale et économique pour chaque pays africain. Je crois et je souhaite voir bientôt cette mode produite en Afrique, portant la phrase suivante « Made In Africa » sur ses étiquettes pour l’ensemble du marché mondial de la mode. Et Eliana Oliveira, de conclure.
Par Julianna Motta
