Maya Shane est unanimement considérée comme digne héritière de la chanson « franco-orientale ». Auteur-compositeur et interprète, elle porte en elle un chant d'amour, de paix, de tolérance mais aussi de fête. A cela, il faut ajouter sa voix suave, chaude et envoûtante venue des profondeurs de l’Orient, et qui fait rêver… Afrique Destinations l’a rencontrée. Son Interview.
Afrique Destinations : Maya Shane, vous êtes une artiste-musicienne dont le talent et la réputation sont aujourd’hui reconnus sur l’échiquier international, pourriez-vous nous faire une brève présentation de vous-même à l’intention de nos lecteurs ?
Je suis une chanteuse franco-orientale. Mon univers musical est une fusion entre l'Orient et l'Occident.
Dites-nous, au fait, comment êtes-vous arrivée à la musique ?
La musique est plus qu'une vocation pour moi. Elle coule dans mes veines. Depuis mes premiers cris, elle est une évidence. Naturellement donc, après avoir terminé mes études avec en point de mire mon rêve de musique, j'ai beaucoup travaillé pour essayer de le réaliser.
Vous faites de la musique orientale ou franco-orientale, que devrions-nous dire au juste?
Je qualifie ma musique de « franco-orientale ». Car c'est un mélange de musique orientale et occidentale. Je chante en langue française, arabe et même en Congo lingala.
Quel genre des musiques orientales faites-vous?
Je suis auteur-compositeur et interprète. Ma musique est très variée, mais le coté oriental est représenté par le violon, la derbouka l'accordéon qui sont beaucoup utilisés dans la musique orientale.
Maya Shane, pourquoi vous appelle-t-on la diva franco-orientale ?
Je pense que l'appellation « Diva Franco-Orientale » est due à une qualité de travail que j’ai fait mienne. En effet, je suis très perfectionniste et m'entoure de grands professionnels de la musique. Mon arrangeur et réalisateur de tous mes albums Abdelghani Torqui est un grand Monsieur et mes musiciens sont tous de grande renommée. J'attache beaucoup d'importance à faire rêver mon public sur scène. C'est vraiment le show avec tout ce que cela doit comporter : les lumières, les robes des grands créateurs parisiens Eric et Joseph, etc.
Vous avez plusieurs albums à votre actif, Maya Shane, et si vous nous en parlez ? A commencer par les titres et les thématiques de vos chansons…
Mon premier album au titre évocateur « Les filles d'Orient » est sorti en 2006, mon deuxième « Révélation » en 2009, mon troisième « La Couleur de l'espoir » en 2011. J’y aborde quasiment les mêmes thématiques qui ont rapport à la paix, l’amour, l’amitié, les peines, les joies, l’espoir et le bonheur. Je chante « La vie ». Mon quatrième album « Préférences » qui vient de sortir est un album hommage à tous les artistes que j'aime et à la chanson française. On y retrouve des standards comme « Ne me quitte pas » de Jacques Brel, « Je suis malade » de Serge Lama, « L'hymne à l'amour » d'Edith Piaf, « Histoire d'un amour » de ma muse Dalida et bien d'autres........ Les arrangements sont orientaux et chantés en français sauf la reprise de « La gitane » de Félix Gray qui est chantée en arabe.
Comment réagit le monde oriental de manière générale, et notamment en France, par rapport à votre musique ?
Le monde oriental réagit très bien à ma musique. Je suis héritière de la chanson franco-orientale. Lorsque je chante en langue arabe, mon accent français donne une originalité et un style qui n'appartient qu'à moi. En France, ma musique est bien appréciée bien qu'elle ne soit pas dans le « mouve » de tout ce qui se fait. Les gens ont la nostalgie des chansons mélodiques, des chansons gaies qui leur permettent d'oublier leurs soucis et de rêver un peu… de mettre du soleil dans leurs vies. J'aime que le temps de l'écoute d'un de mes albums ou lorsque l'on vient à un de mes concerts ; qu’on voyage ...qu’on plane...qu’on rêve…
On vient en famille à mes concerts et tout le monde se met dans l'ambiance pour ma plus grande joie, celle de « donner du bonheur à mon public ». J'ai un grand respect pour mes fans qui sont les rayons de mon Soleil.
On vous a trouvé avec bien d’autres artistes sur le Projet « Isolons Ebola », pourquoi un tel engagement est-il important?
Mon engagement pour le projet Ebola est normal. Un artiste se doit d'être présent pour une cause aussi importante que celle-là : un fléau qui peut mettre l'Afrique en péril. Tout le monde connait mon attachement à l'Afrique et à mes soeurs et frères de coeur d'Afrique du Congo Brazzaville, du Gabon, du Mali, de la Côte d'Ivoire, de la Guinée, du Cameroun…et qu’on me pardonne pour les 54 noms de pays que je ne peux citer ici. J'ai des amis partout et aussi fais beaucoup de collaborations artistiques avec des chanteurs africains Un de mes titres connu en Afrique « Mobali Nanga » chanté en français et en Congo lingala. Je tenais à chanter aux cotés de mon amie Monique Seka, la Reine de l'Afro-Zouk et du grand Manu Dibango que j'admire énormément. Tous les artistes ont unis leurs voix pour cette chanson « Isolons Ebola ». Il faut isoler le fléau Ebola mais ne pas isoler l'Afrique et communiquer le plus possible, afin que les victimes atteintes de ce fléau aillent se déclarer et se faire aider et soigner auprès des médecins.
Un message à vos fans de plus en plus nombreux ?
Un message à mes fans avant tout que je les aime et que je les remercie de me suivre depuis le début, que je partage mon succès avec eux… de les voir chanter… rire ...danser…fredonner mes chansons comble l'artiste de joie et de les voir heureux de plus en plus nombreux comble la femme de bonheur.
Interview réalisée par Marcus Boni Teiga
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