Cette année-là, on se croyait encore en plein cœur de la saison sèche. Les rivières étaient à sec. Les feuilles des arbres grillées par le soleil tombaient tristement des arbres ; les herbes et les plantes n’avaient guère meilleure mine. Tout ce que les laborieux paysans avaient planté en terre avait certes germé, mais n’avait pu atteindre leur maturité et était soit rabougri, soit fané ou, pire encore, grillé par un soleil incandescent qui, chaque jour, devenait de plus en plus insupportable. La situation évoluant de façon dramatique inquiétait fort les sages des deux communautés Après maintes concertations, ils décidèrent de sacrifier à la tradition pour prévenir le pire.
Un matin, un coq à la main et un mouton suspendu dans son dos Boulba, les sages et les grands initiés Natemba se mirent en route au son des tambours du faiseur de pluie pour faire le tour de leurs deux grottes sacrées sur la montagne. Leur chemin passait derrière la paroisse de l’église catholique de Tanguiéta. La longue procession par laquelle ils entamèrent le rituel et les sons des tambours qui l’accompagnaient ne laissèrent personne insensible à leur passage. De la fenêtre du presbytère, le Père Joseph suivait des yeux la longue et tonitruante procession avec un certain étonnement mêlé d’amusement. Il se dit d’abord : « Voilà encore une histoire de nègre pour fêter, danser et boire. Ils ne savent que faire ça, jouer du banjo, comme dirait l’autre ».
Mais ce bon curé était d’une nature curieuse, aussi fit-il venir son cuisinier pour connaître la raison de tout ce tambourinage à travers la ville et de cette effervescence inhabituelle, voire extravagante. Ce dernier lui expliqua qu’il s’agissait du faiseur de pluie qui allait solliciter la clémence des ancêtres pour faire tomber la pluie. Le curé le regarda d’abord bouche bée puis partit d’un grand éclat de rires. Il rit jusqu’à se tenir les côtes, les yeux embués de larmes, puis finit par demander à son cuisinier :
- Toi, tu y crois-toi à ces histoires-là ?
- Mon Père, ce ne sont pas des histoires, c’est vrai, répondit ce dernier
- Vraiment ! Nous verrons bien, conclut le curé en levant les yeux au ciel d’un air dubitatif.
« À part notre Seigneur Jésus, comment un homme, ici-bas, pourrait-il faire tomber la pluie quand il le veut ? » se demanda-t-il. Sous d’autres cieux, en France, par exemple, la chose s’expliquait grâce la météorologie. Ce prêtre, fervent croyant d’un dieu qu’il n’avait jamais vu n’en était pas moins très rationnel. Bien que vivant sous les tropiques, il se refusait à croire à des pratiques mystiques même si, comme l’a dit la Bible, « Les voies du Seigneur sont impénétrables » Il était de plus très étonné de voir les fidèles de son église dans les rangs de la procession. Tout son enseignement avait-il donc été inutile ? Il découvrirait bien vite que ce que les gens appelaient ici avec une pointe d’humour « la météo locale » défiait en effet les lois de la raison et de la science.
Après avoir fait le tour de Tanguiéta, Boulgou Kouana et le chef des Kokoma s’étaient séparés. Chaque communauté devait poursuivre le rituel de son côté. Le faiseur de pluie et ses accompagnateurs gravirent la montagne en direction de la cascade de Tanguiéta. Parvenus à leur grotte sacrée, ils immolèrent le poulet qu’ils avaient apporté. Puis, barbouillé de cendres Boulgou Kouana reprit le chemin de sa maison, toujours accompagné des sages et des grands initiés, les tambours qui les suivaient redoublant d’intensité. Là, comme le voulait la tradition, il fut attaché à l’aide de cordes, et mis au soleil au milieu de son Tata. Il ne devait être détaché que lorsque la pluie tomberait et le laverait de ses cendres. Miraculeusement, il se mit à pleuvoir quelques minutes après son retour. La pluie tomba à torrent, inondant les ruelles de Tanguiéta, à la grande joie des paysans. Les enfants, eux, coururent s’ébattre sous les gerbes d’eau, en profitant pour laver leur corps comme ils l’avaient déjà vu faire le faiseur de pluie.
Boulgou Kouana ne savait pas seulement faire tomber la pluie quand elle ne venait pas. Il savait également la retenir quand elle allait tomber. Lors de grandes manifestations de réjouissances, il se pouvait qu’on lui demandât de le faire si le ciel se couvrait de gros nuages menaçants. Comme il avait les clés pour ouvrir les vannes du ciel, il en avait aussi pour les fermer. Sur le sac qu’il trimbalait dans tous ses déplacements, toujours accroché à son épaule, pendaient des queues de bœufs. L’une était noire et l’autre blanche. Elles étaient toutes deux munies de minces cordes tressées et entourées de cauris. Il se servait de ces cordes pour faire des nœuds quand il s’agissait de retenir la pluie ou pour les défaire quand il s’agissait de la laisser tomber. Ses gestes s’accompagnaient d’invocations et de prières dont lui seul détenait le secret, et qui se transmettaient de Boulgou Kouana en Boulgou Kouana, de génération en génération, depuis des temps immémoriaux.
On prêtait aussi au faiseur de pluie d’autres pouvoirs surnaturels. Ainsi, sa maison située au quartier Yarka était toujours bondée de monde. On disait qu’il avait le pouvoir de guérir et de désenvoûter tous ceux qui venaient à lui. Il avait été sollicité plus d’une saison, pour faire tomber la pluie quand le soleil régnait en maître dans le ciel ou l’arrêter quand l’ouragan déracinait les caïlcedrats, les baobabs et faisait s’écrouler les maisons. Jamais, il n’avait failli, faisant ainsi respecter la tradition comme ses prédécesseurs. On ne comptait plus le nombre de fois où il avait empêché la pluie de tomber, comme à l’occasion du Festival national des Arts et de la Culture de Tanguiéta, ainsi que lors de maints autres spectacles en plein air. Le dernier des faiseurs de pluie de Tanguiéta n’était pas un Boulgou Kouana au rabais, même si ses sortie quotidiennes dans les bars étaient diversement appréciées.
Quelque temps plus tard, le Père Joseph s’assura auprès des services météorologiques que le temps, si les prévisions s’accomplissaient, serait ensoleillé et qu’il n’y aurait pas de pluie sur toute l’étendue du territoire national. En pleine saison sèche, c’était juste une précaution supplémentaire afin de tester la science héréditaire du faiseur de pluie, dont on lui assurait qu’elle était sans faille. Sûr alors de le mettre en défaut, il se rendit alors chez ce dernier. Tout Tanguiéta fut surpris de voir la 2CV de l’homme de Dieu en stationnement devant la maison de Boulgou Kouana. Il était accompagné du maître catéchiste qui devait traduire le mobile de sa visite au chef traditionnel Boulba. Ainsi qu’il est dans les usages du pays, ce dernier accueillit le prêtre et le maître catéchiste sous le gros arbre à palabres planté devant sa concession. De l’eau fraîche puisée dans une jarre de sa cour fut servie aux deux visiteurs par une jeune femme — probablement celle qui devait être la dernière de ses épouses — dans des calebasses semblables à celle accrochée à son sac. Une fois les politesses accomplies envers ses visiteurs, Boulgou Kouana qui avait fait sortir deux de ses chaises — ce qu’il ne faisait que très rarement —, après avoir congédié toutes les oreilles indiscrètes et indésirables à la rencontre, laissa sa surprise faire place à son interrogation.
- Du prêtre ou du maître catéchiste, je ne sais finalement pas à qui je dois m’adresser. Mais je crois que c’est à vous, maître catéchiste, car vous êtes fils du pays et m’amenez l’étranger. Un grand étranger, qui plus est.
Le maître catéchiste traduisit tout d’abord ce qu’il venait d’entendre au Père Joseph avant de se racler la gorge et répondre :
- Vous avez pleinement raison Boulgou Kouana, mon Père est venu vous voir car il ne comprend pas certaines choses de notre pays. Il n’est pas venu en adversaire pour vous défier, mais plutôt en ami curieux, comme tout bon Blanc. On ne parle jamais en lieu et place de quelqu’un lorsque la personne elle-même est présente, dit-on. Je vais le laisser lui-même vous dire ce qui le tourmente.
Le maître catéchiste traduisit à nouveau au Père Joseph avant de lui laisser la parole.
- Monsieur le chef traditionnel, il y a quelque temps, je vous ai vu passer derrière mon église avec une procession en direction de la montagne. Et quand je me suis renseigné à ce propos, on m’a raconté une histoire qui m’a fort étonnée. Pour tout vous dire, je n’y ai pas cru. Je suis venu vous voir pour savoir si vous pouvez me faire faire fi de mon incrédulité.
Au fur et à mesure que le maître catéchiste traduisait les propos du Père Joseph à Boulgou Kouana, le visage de ce dernier changeait d’expression, passant de la crispation à la surprise et de la surprise au soulagement, voire au sourire narquois.
- Je ne comprends toujours pas ce qu’il veut, votre Blanc, répliqua le faiseur de pluie, non sans ironie.
Le maître catéchiste jugea inutile de traduire ces propos à l’homme de Dieu, et se fit plus explicite à sa place.
- Mon Père veut voir si, comme nous le lui avons dit, le faiseur de pluie que vous êtes peut faire tomber la pluie aujourd’hui.
Le maître catéchiste traduisit ses propos au Père Joseph qui hocha la tête, en signe d’approbation.
- Aujourd’hui, hein… ! C’est tout ce qu’il veut ?
- Oui, Boulgou Kouana.
- Alors, dites au Blanc que j’ai compris. Et que s’il plaît à Dieu, je ferai ce qui est en mon pouvoir pour satisfaire sa curiosité. Je parlerai aux mânes de mes ancêtres qui intercèderont auprès de Dieu, notre Père à tous.
Une fois encore, le maître catéchiste se fit le devoir de traduire scrupuleusement les dernières paroles de Boulgou Kouana au Père Joseph. Puis ils quittèrent le chef traditionnel des Boulba pour regagner la paroisse.
Mais à peine avaient-ils démarré leur 2CV qu’une pluie diluvienne se mit à tomber, accompagnée d’un grand vent. En un laps de temps étonnamment bref, le ciel s’était empli de nuages qui roulaient en épaisses volutes. Un hurlement lointain laissait à penser qu’un ouragan — rien n'étant plus imminent que l’impossible — venait à s’en mêler. Sur la route, la 2CV du Père Joseph faillit être renversée deux fois de suite par la force du vent. Des grêlons gros comme des œufs de pigeon ricochèrent subitement sur le toit du véhicule avant d’échouer sur le sol, immédiatement transformés en eau ruisselant à grands remous dans les rigoles qui conduisaient aux rivières de Tchountchoumbou et Bandafouongou, pour finalement terminer leur course dans le fleuve du même nom que le Parc national : la Pendjari. Parvenu tant bien que mal à sa paroisse, l’homme de Dieu trouva des fidèles en train de débarrasser l’église de tout ce qui devait être mis à l’abri. Elle avait été décoiffée par la bourrasque et des trombes d’eau tombaient du toit béant. Il gara son véhicule dans la cour de l’église, s’aperçut que la pauvre vieille Deudeuche était cabossée de toutes parts par l'abat sans trêve et sans merci des grêlons et que la cour, elle aussi, était inondée car l’eau lui montait jusqu’aux genoux. Se précipitant avec le maître catéchiste jusqu’à l’église, ils constatèrent avec un soulagement immense que, fort heureusement, l’essentiel des objets de culte avait été sauvés par les fidèles présents sur les lieux quand avait éclaté l’orage soudain.
« Mon Dieu, s’exclama le Père Joseph, merci Seigneur d’avoir sauvé ton église » Puis, sans dire un mot de plus, il se rendit dans ses appartements et s’enferma pour prier, se repentant d’avoir ainsi douté du vieux Boulgou Kouana. Il continua à tomber des hallebardes et chaque fois que la pluie baissa en intensité et que l’on croyait qu’elle allait s’arrêter, elle reprit de plus belle avec une violence inouïe. La nuit tomba sur Tanguiéta sous une pluie battante. Peu de gens osèrent se hasarder dehors pour quelque raison que ce fût, de peur de prendre froid et de contracter une pneumonie. Qui est pris qui croyait prendre, il plut ainsi sans discontinuer trois jours durant. À telle enseigne que dans l’après-midi du troisième jour, le prêtre fit venir le maître catéchiste et lui demanda de l’accompagner de nouveau chez le faiseur de pluie.
Ils prirent la route sous la tornade, la voiture luttant contre les éléments mais, à proximité de chez Boulgou Kouana, quelle ne fut leur stupéfaction de constater que dans le périmètre autour de sa maison il n’était pas tombé une seule goutte d’eau. Le Père Joseph et le maître catéchiste jetèrent un regard complice sur le seuil de la demeure en descendant de la 2CV. Boulgou Kouana était assis sur un escabeau au pied de l’arbre qui se dressait devant chez lui. Quelques sages de la communauté l’entouraient, comme s’ils attendaient incessamment des visiteurs pour un événement solennel.
- Soyez les bienvenus, leur dit Boulgou Kouana en les accueillant.
- Merci Boulgou Kouana, répondit le maître catéchiste. Mon Père est revenu vous voir.
- Qu’y a-t-il donc encore maître catéchiste, demanda-t-il, un brin d’ironie dans son regard malicieux, en leur désignant de la main les deux chaises qu’on venait de leur déposer.
- Boulgou Kouana, mon Père a vu, il a compris, il ne doute plus. Et il voudrait que vous arrêtiez la pluie maintenant.
Il reprit ses propos en français à l’attention du Père Joseph qui acquiesça de la tête.
- Je voudrais bien le faire tout de suite maître catéchiste, mais dites au Blanc que lorsque l’on fait tomber la pluie ainsi contre nature, il faut un sacrifice pour l’arrêter. Et puisque c’est lui qui me l’a demandée, c’est aussi lui qui doit en payer le prix. N’est-ce pas chers sages et grands initiés ici présents ?
Tous répondirent à l’unisson par l’affirmative ; on eût dit qu’ils attendaient la question depuis longtemps.
La traduction fut faite au Père Joseph qui demanda au chef traditionnel des Boulba le prix du sacrifice pour faire arrêter cette pluie qui n’en finissait plus de tomber.
- Il nous faut un bœuf blanc et le problème sera résolu, dit-il.
- Très bien, nous avons compris répliqua le maître catéchiste, après avoir consulté le Père Joseph. Nous allons vous demandez la permission de prendre congé pour aller immédiatement acheter ce bœuf.
- Allez-y et revenez vite.
Le Père Joseph et le maître catéchiste saluèrent Boulgou Kouana ainsi que les sages et grands initiés Boulba, et s’en allèrent promptement accomplir ce qu’on leur avait demandé. En guise de marque de confiance, Boulgou Kouana fit cesser la pluie dès qu’il vit les feux arrière de leur voiture qui s’éloignait.
À présent, ils n’entendaient plus que le grondement de l’eau de ruissellement qui coulait de toutes parts. Elle débordait des ponceaux de planches enjambant les fossés, des routes et des lits des rivières. Tchountchoumbou était en crue sur près de cinq cents mètres quand le Père Joseph et le maître catéchiste arrivèrent sur ses rives. Il était impossible de passer sur le pont rendu invisible par la montée de l’eau, et risqué car la violence du courant pouvait emporter le petite Deudeuche. Après avoir contemplé ce spectacle désolant pendant quelques minutes, tout en se demandant comment faire pour rejoindre l’autre rive, le maître catéchiste suggéra de se rendre chez le vieux Kanmin-Nanni, le crieur public de la ville. Il savait très bien nager et pouvait traverser la rivière Tchountchoumbou, quelle que fût la crue. Lui seul pouvait donc traverser pour aller leur ramener le bœuf qu’on ne pouvait acheter que là-bas et dont ils avaient grand besoin pour tenir la promesse qu’ils avaient fait à Boulgou Kouana. Ils se décidèrent donc à rebrousser chemin pour se rendre chez lui. Fort heureusement, le vieux Kanmin-Nanni ne se fit pas prier et accéda immédiatement à leur demande.
Une foule immense le suivit pour voir comment il allait s’y prendre. Ce n’était pas la première fois qu’il faisait, certes, ce genre d’exercice. Mais cette fois-ci, la rivière était démontée telle que de mémoire d’homme on ne l’avait jamais vue ; et de la traverser, l’exercice de périlleux devenait un exploit. Les curieux s’attroupèrent le long du pont du côté est de la rive. Kanmin-Nanni partit à près d’un kilomètre au sud et se jeta à l’eau. Mètre par mètre, il batailla dur contre le courant qui l’entraînait, sous les yeux de la foule ébaubie devant cet exploit de titan, mais parvint à gagner la rive ouest sous les youyous et les ovations de tous ceux qui étaient témoins de la scène. Le plus dur était accompli.
Son retour avec le bœuf blanc d’un gabarit impressionnant pour regagner la rive opposée fut un simple jeu d’enfant. Accroché à la queue de l’animal, il se laissa glisser sur l’eau. À son arrivée, le Père Joseph et le maître catéchiste l’attendait et, aidés des riverains et des curieux accourus de toutes parts, ils ligotèrent aussitôt le bœuf qui fut chargé tant bien que mal dans la 2CV décapotée qui s’affaissa sous le poids de l’animal. Ils durent appuyer à fond sur l’accélérateur afin que le moteur, qui gémissait comme un agonisant, puisse faire avancer la petite voiture. Ils partirent ainsi, péniblement et durent se faire pousser par des jeunes pour gravir la montée du pont de Tchountchoumbou. Cahin-caha, le véhicule les conduisit chez le faiseur de pluie.
Boulgou Kouana, les sages natemba et boulba étaient toujours assis sous l’arbre à palabre en train de deviser. Au milieu d’eux se trouvait une grande jarre de tchoukoutou et chacun avait une calebasse entre les mains.
- Je ne vous attendais plus, ironisa Boulgou Kouana, s’adressant au maître catéchiste
- Pourquoi ? répliqua ce dernier.
- La pluie a cessée depuis bien longtemps, vous n’étiez plus obligés de revenir avec ce bœuf, continua-t-il.
- Boulgou Kouana, mon Père vous a promis de ramener ce que vous avez demandé. Une promesse est une dette chez les Blancs. Il est venu vous payer sa dette.
- Dites à votre Blanc que je le remercie sincèrement. À partir d’aujourd’hui, nous serons de bons amis. Tenez ! Si le cœur vous en dit, vous pouvez vous joindre à nous et boire de cette bonne bière. Ce n’est pas la bière des Blancs, mais votre Blanc peut la goûter quand même.
Le maître catéchiste traduisit les propos du faiseur de pluie au Père Joseph qui acquiesça. Tous deux se saisirent d’une calebasse et se firent servir le liquide rougeâtre et d’une odeur alléchante, trinquèrent avec leur hôte, partageant un véritable moment de convivialité. Quand ils prirent congé, ils étaient aussi gais que des pinsons des effets que l’on connaît de l’alcool.
A suivre…
Par Marcus Boni Teiga
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