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DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE/TOGO : Les actions tous azimuts de Faure Gnassingbé en toute discrétion

En 2016, Lomé a été au coeur d’un Sommet sur la. Une cinquantaine de pays africains, réunis à cette occasion sous les auspices de l'Union Africaine, ont décidé de faire front contre l’insécurité maritime de plus en plus grandissante. Ainsi est née une Charte africaine jugée historique par les uns et les autres.

Organisé par l'Union Africaine en partenariat avec l'ONUDC, le sommet sur la sécurité et la sureté maritime en Afrique  s’est tenu au Togo du 10 au 15 Octobre 2016.  Premier du genre en Afrique sur la Sécurité et la Sureté Maritime et le Développement en Afrique, il a regroupé plus de quarante pays. A l’issue des travaux, des mesures concrètes ont été prises, notamment sur la signature et l'adoption de la Charte de Lomé. Ledit document concerne les mesures de prévention et de lutte contre la criminalité en mer ainsi que de la responsabilité des Etats parties. Constitué de 56 articles répartis en 7 chapitres a été présenté par l'Union Africaine aux participants et représentants des différents Etats membres de l'organisation. Puis, il a été adopté en présence de nombreux chefs d’Etats africains.

Feu le Président Idriss Déby Itno du Tchad avait déclaré : « Cette charte africaine sur la sécurité et la sûreté maritimes et le développement en Afrique, signée par plus d'une trentaine de pays membres de l'UA, depuis son adoption en octobre dernier, dans la capitale togolaise, marque incontestablement une étape décisive dans la dynamique de préservation de l'espace maritime ».

Depuis, la Charte africaine sur la sécurité maritime continue recueillir des signatures. Des dix-huit Etats qui ont paraphé le document lors du sommet extraordinaire de Lomé en Octobre 2016, le nombre de signataires est passé à trente lors du 28ème sommet de l’Union Africaine (UA). Une multiplication du nombre de signataires qui devrait permettre de mettre en œuvre le premier instrument juridique pour sécuriser les littoraux africains des dangers qui les écument.

Ces dernières années, des actes de piratages se sont multipliées, avec parfois, des prises d’otages des navires et des marins. A côté de cela, il faut ajouter les divers trafics de drogues et de migrants plus faciles par la mer que d’autres moyens de transport. Et la liste des crimes qui passent par la mer est loin d’être exhaustive. Il y a aussi la pollution de la mer et ses conséquences, les catastrophes naturelles, etc.

Dans un document des Nations Unies relative à sa situation maritime, on peut lire que « L’Afrique sous-utilise, voire gaspille, son potentiel d’économie bleue ou océanique. C’est un état de fait qui doit être corrigé. L’économie bleue ou océanique, comme le décrit l’Agenda à l’Horizon 2063 de l’Union africaine, « contribuera énormément à la transformation et à la croissance du continent ».

En s’engageant dans la transformation du Port de Lomé, ce n’est pas seulement à une politique maritime tournée exclusivement vers le transport maritime que le Président entend donner un coup de fouet. Il s’agit d’élargir la gamme des opportunités à offrir aussi bien aux Togolais qu’aux usagers de sa façade maritime, et cela en lui assurant la meilleure plateforme possible avec la meilleure sécurité possible. Le pays dispose de nombreux atouts que Faure Essozimna Gnassingbé est déterminé à mettre en valeur. Il s’agit notamment d’un climat des affaires propice aux échanges internationaux, de sa position géographique avantageuse entre la côte atlantique et l’hinterland de l’Afrique, des avantages du Port autonome de Lomé, de l’implantation de grandes institutions financières.

Le Président togolais a reçu en octobre 2021 le Président turc Recep Tayyip Erdogan. A cette occasion, il était entouré du Président libérien, George Weah et du Président burkinabè, Roch Marc Kaboré. Après s’être rendu en Angola et au Nigeria dans sa tournée africaine, Recep Tayyip Erdogana fait une halte au Togo pour échanger avec le chef de l’Etat togolais et ses invités de marque. Au passage plusieurs accords de coopération ont été conclus dans divers domaines, notamment politiques, économiques, commerciaux et militaires, ainsi que Faure Essozimna Gnassingbé lui-même l’a publiquement déclaré. Au-delà de sa volonté de faire du Togo le hub des investissements de la Turquie en Afrique de l’Ouest, le soft power économique de Faure Essozimna Gnassingbé est, en fin de compte, un leadership politique sur fond économique qui se veut discret mais efficace. Dont acte !

Par Gerard Amegan

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