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Le Débat d’Afrique Destinations

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THEMATIQUE : Dans Jeune Afrique, édition du 6 juin 2022, Marwane Ben Yahmed, Directeur de la publication écrit dans son article intitulé POLITIQUE Pourquoi le gaz sénégalais peut changer l’Afrique de l’Ouest : « Pourquoi la Guinée s’évertue-t-elle à vendre sa bauxite au lieu de l’aluminium qu’elle pourrait produire à partir de ce minerai ? Pourquoi le Gabon exporte-t-il son bois et non les meubles avec lequel ils sont fabriqués en Chine et qu’il est contraint d’importer ? Pourquoi le Nigeria achète-t-il l’essence dont il a besoin alors qu’il est un géant pétrolier ? La réponse est aussi simple que désespérante : parce qu’ils n’ont pas les moyens de faire autrement ! »

En effet, les peuples des pays africains ont cette propension à se plaindre d’être riches de leurs sous-sols mais paradoxalement pauvres dans la réalité quotidienne. Cela est assurément vrai. Mais à quoi ça sert d’avoir un sous-sol gorgé de ressources naturelles si vous ne pouvez pas vous-mêmes les exploiter, parce que vous ne maîtrisez pas les technologies nécessaires à cet effet et que vous devriez toujours attendre que des étrangers viennent le faire à votre place avant de vous ristourner disons des miettes. Les Noirs ont tout simplement oublié que si la grande civilisation de l’Egypte antique s’est effondrée du jour au lendemain, c’est surtout par faute de savants pour continuer à transmettre l’éducation qui leur avait permis de bâtir la plus grande civilisation de tous les temps. Car la savoir, en tant que compétence, c’est tout ce qui peut rester à tout homme ou à tout peuple quand on lui prend tous ses biens matériels et qu’il a tout perdu sauf la vie.

«On cherchera en vain depuis les concepts de Négritude ou d’«African personality» marqués maintenant par les temps, des idées vraiment neuves issues des cerveaux de nos «grands» intellectuels. Le vocabulaire et les idées nous viennent d’ailleurs. Nos professeurs, nos ingénieurs et nos économistes se contentent d’y adjoindre des colorants parce que, des universités européennes dont ils sont les produits, ils n’ont ramené souvent que leur diplôme et le velours des adjectifs ou des superlatifs ». Ainsi s’exprimait Feu le Président Thomas Sankara du Burkina Faso dans son Discours du 4 octobre 1984 devant la 39ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies.

QUESTION : Ne faut-il pas dorénavant obliger toutes les grandes puissances et les puissances émergentes : Europe, Etats-Unis, Canada, Chine, Russie, Inde, Brésil, etc. en quête des ressources naturelles et autres matières premières du continent à implanter sur place des infrastructures de transformation en Afrique avant d’y accéder ? Sinon que faut-il faire pour que l’expérience des Spécialistes et autres Universitaires formés à grand frais à l’étranger aient des applications concrètes sur le terrain en Afrique, avec notamment la création des industries de transformation des matières premières dont regorge l’Afrique?

Par La Rédaction

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