Les autorités sud-africaines ont annoncé la mort de plus de 300 personnes dans le Kwazulu-Natal (KZN) et notamment à Durban. Cela fait suite à des inondations qui se sont abattues sur la région avec plus de 450mm d’eau en 48 heures par endroits. Il s’agit quasiment là de six mois de pluie en temps normal.
Tout le monde s’accorde à dire que c’est la catastrophe la plus meurtrière de ces 60 dernières années causées par des inondations. Alors que le Mozambique, le Madagascar et le Zimbabwe sont devenus coutumiers de ces catastrophes naturelles imputées au changement climatique, c’est l’Afrique du Sud qui s de ces catastrophes naturelles imputées au changement climatique, c’est l’Afrique du Sud qui s’ajoute désormais à la liste. Nonala Ndlovu, le porte-parole a déclaré : « Le 13 avril au soir, nous avons été informés que le bilan des inondations dans le Kwazulu-Natal s'élève à 306 morts ».
Pour sa part, le Président Cyril Ramaphosa qui s’est immédiatement rendu sur les lieux au chevet des familles endeuillées et victimes de cette catastrophe a signalé : « Les ponts se sont effondrés. Les routes se sont effondrées. Des gens sont morts. Notre peuple est blessé. C’est une catastrophe aux proportions énormes ».
Avec les pluies diluviennes, beaucoup d’infrastructures ont été endommagées. Tels sont les cas de ponts qui se sont effondrés et des routes qui ont été submergées par le trop plein d’eau. Grande victime de cette situation, la ville portuaire de Durban et la première ville du Kwazulu-Natal en a largement souffert. Ce sont surtout les personnes vivant dans les quartiers périphériques et dans des habitations précaires qui ont été le plus touchées. Le gouvernement provincial parle de plus de de 2 000 maisons ont été endommagées et environ 4 000 logements informels et précaires.
Les autorités sud-africaines ont dû faire appel à l’armée pour faire face à cette situation cauchemardesque. Selon une étude comparée des données de ces dernières années faites par l’AFP, il y avait eu 70 morts en 2019 et 140 en 1995 en raison des inondations.
Par Abdul Yazid
