Communication Afrique Destinations

BENIN/ EDUCATION : A propos du Communiqué de l’INIREF suite à la fermeture du Centre FIFONTIN GBEKOUN

Professeur Augustin Ainamon

Le ministre de l’enseignement maternel et primaire du Bénin, Salimane KARIMOU a pris un arrêté  « Année 2022 n° 076/MEMP/DC/SGM/CTAAS/CCJ/DPP/DEP/SP en date du 24 mars 2022 » pour fermer purement et simplement l’école Fifontin Gbékoun pour défaut d’utilisation du français, langue officielle  en république du Bénin. C’est une initiative qui laisse les acteurs et les observateurs du monde éducatif pantois, dans la mesure où cette malencontreuse décision va complètement à contre-courant de toutes les recommandations de l’UNESCO depuis 1953 et prend le pari de compromettre tous les efforts consentis par les chercheurs et décideurs du domaine, en Afrique comme en Europe pendant ces dernières décennies.

Une telle initiative semble ne pas tenir compte du rapport de la Banque mondiale de 105 pages, portant sur les politiques relatives à la langue d’enseignement et intitulé « Haut et fort : Politiques efficaces de langue d’enseignement pour l’apprentissage (‘Loud and clear : Effective language of instruction Policies for learning’) du 14 juillet 2021 et qui arrive à la conclusion qu’il est essentiel de fournir aux enfants une instruction dans la langue qu’ils parlent au foyer pour éliminer la pauvreté des apprentissages (learning poverty). « La poursuite de politiques judicieuses en la matière est essentielle à la réduction de la pauvreté des apprentissages et à l’amélioration d’autres acquis scolaires, à l’équité et à l’inclusion », précise le rapport.

L’instruction s’effectue bien évidemment par l’intermédiaire de la langue — écrite et parlée, qu’elle soit maternelle ou officielle, majoritaire ou minoritaire — et l’apprentissage  par les enfants de la lecture et de l’écriture constitue la base des acquis dans toutes les autres matières. Le rapport Loud and Clear l’explique simplement : « Trop d’enfants reçoivent leur instruction dans une langue qu’ils ne comprennent pas, ce qui est l’une des principales raisons pour lesquelles de nombreux pays ont de très faibles niveaux d’instruction. Les enfants les plus touchés par ces politiques et ces choix hasardeux sont souvent défavorisés à d’autres égards — ils se trouvent dans les 40% inférieurs de l’échelle socio-économique et vivent dans des zones reculées. Ils n’ont de surcroît pas accès, dans le cadre familial, à des ressources qui pourraient remédier aux effets de politiques d’apprentissages inadaptées sur leur éducation. Ces facteurs ont pour effet accroître les taux d’abandon et de redoublement, ainsi que la pauvreté des apprentissages et de réduire le niveau général d’instruction. »

Selon le même rapport, les chiffres suivants qui ne sont pas très flatteurs pour le Bénin nous montrent une société parmi les plus inégalitaires d’Afrique : Voyez plutôt :

Si on considère la situation socio-économique des parents d’élèves, le quintile, 20% (le cinquième le plus fortuné de la population) reçoit les proportions suivantes des ressources dans les pays africains suivants

  1. Angola: 20%  plus riches reçoivent 47% des ressources du pays (les 80% restants ont 53%
  2. Bénin :    les 20%     53% des richesses du pays (les 80% restants ont 47%) Le Bénin apparaît comme le pays les plus inégalitaires du groupe de huit dans cette étude.
  3. Burundi : les 20%  reçoivent       46% des richesses (les 80% restants ont 54%)
  4. Cameroun les 20% reçoivent        52% des richesses (les 80% restants ont 48%)
  5. Côte d’Ivoire les 20% reçoivent        48% des richesses (les 80% restants ont 52%)
  6. RD Congo  les 20% reçoivent        48% des richesses (les 80% restants ont 52%)
  7. Gabon : les 20% reçoivent         44% des richesses (les 80% restants ont 56%)
  8. Guinée : les 20% reçoivent         42% des richesses (les 80% restants ont 58%) faisant apparaître la Guinée comme le pays le moins inégalitaire du groupe considéré.

Ce sont donc là des chiffres qui devraient nous inciter à faire prêter davantage attention au choix de la langue d’instruction ou la langue-pivot, si celle-ci n’est pas la langue des premières expériences des enfants, surtout après les effets dévastateurs de la pandémie du Covid-19 de ces deux dernières sur l’apprentissage, mettant en péril toute une génération. Mme Mamta Murthi, vice-présidente de la Banque mondiale pour le développement humain note qu’il est essentiel de fournir aux enfants une instruction dans une langue qu’ils comprennent, afin de rétablir et accélérer le processus d’apprentissage, d’améliorer le capital humain et de reconstruire des systèmes éducatifs plus efficaces et plus équitables. Lorsque les enfants commencent leur scolarité dans une langue qu’ils parlent et qu’ils comprennent, ils acquièrent plus de connaissances, sont mieux en mesure d’apprendre d’autres langues, peuvent faire des progrès dans d’autres matières, comme les mathématiques et les sciences, sont plus susceptibles de poursuivre leurs études et jouissent d’une scolarité adaptée à leur culture et aux conditions locales. Cela permet aussi d’établir des bases optimales pour l’acquisition ultérieure d’une deuxième langue à l’école.. Une politique judicieuse en matière de langue d’enseignement améliore le parcours scolaire, réduit les dépenses nationales par élève et, ce faisant, permet d’utiliser de manière plus rationnelle les ressources publiques de manière à élargir l’accès à une éducation de qualité pour tous les enfants (Ousmane Diagana, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du centre).

C'est ce qu’ont compris des pays comme le Burundi qui maintient l’instruction primaire pendant les cinq premières années exclusivement dans le kirundi, la langue nationale avant d’enclencher sur le français. C’est aussi le cas pour la Côte d’Ivoire depuis 2000 avec le projet pilote PEI (projet école intégrée avec l’appui du programme ELAN (école langue nationale de la francophonie) pour une vingtaine de langues ivoirienne. Les Africains ne doivent cependant pas compter sur les Français pour promouvoir leurs langues à leur place. Les spécialistes européens du domaine, français notamment pour ce qui concerne les pays africains au sud du Sahara, ont simplement voulu appliquer la réflexion sur la construction d’un plurilinguisme qui a leu en ce moment en contexte européen, pour en tirer de toute façon de meilleurs dividendes pour l’apprentissage du français dont on dit que l’avenir est en Afrique.

C’est aussi l’objectif du gouvernement béninois en prenant l’initiative audacieuse et originale de faire des langues béninoises, non seulement des facteurs de développement culturel mais aussi des véhicules du savoir et de l’apprentissage en créant le Centre national de linguistique appliquée, CENALA, (arrêté N° 467-CIMESRS/DGM/SP du 20 juillet 1984) et plus tard en disposant au 3ème alinéa de l’article 23 de la Loi N° 2003-17 du 11 novembre 2003 portant Orientation de l'Education Nationale en République du Bénin rectifiée par la Loi N°2005-33 du 06 octobre 2005 que « l’enseignement dès la maternelle au Bénin est dispensé en français, en anglais et en une langue nationale majoritaire dans la localité ou toute autre langue ». Mais c’est aussi devant la cruelle réalité avec plus de 90% d’enfants béninois n’ayant aucune maîtrise du français à leur entrée au cycle primaire et avec plus de 54% à leur sortie du cycle primaire n’ayant toujours pas une maîtrise fonctionnelle de cette langue de travail officielle que le gouvernement béninois, depuis août 2017, prend la décision d’introduire une deuxième langue étrangère, l’anglais qui apparaît comme la troisième langue à maîtriser avant l’âge de 10 ans.

Ce qui a manqué depuis ce temps et surtout depuis 2003, c’est de faire une évaluation-bilan des premières tentatives, surtout en langues béninoises à titre expérimental, avant de franchir, un peu à l’aveuglette, une seconde étape avec l’introduction d’une troisième langue, deuxième langue étrangère après le français, langue officielle, langue pivot et langue d’instruction. Une bonne transition est nécessaire avant d’introduire les langues européennes, le français et l’anglais mais en basant cette fois-ci la didactique sur la langue première, L1, car il faudrait bien finir avec les temps où une pédagogie inadéquate et désastreuse pouvait consacrer de nombreuse années à l’apprentissage d’une langue sans résultat probant. Les chiffres du rapport d’octobre 2019 sur la pauvreté des enseignements devraient amener les acteurs de l’éducation, les enseignants, les parents d’élèves et surtout les décideurs, à avoir le profil un peu plus modeste. Selon ce rapport, 78% des enfants béninois à la fin de leur cycle primaire, c’est-à-dire autour de 10 ans, n’ont qu’une piètre maîtrise du français à travers la lecture et l’écriture. Même si le taux d’abandon n’est que de 4% cela signifie que ces enfants vont grossir le nombre analphabètes réels (58% des adultes de plus de 15 ans au RGPH de 2013). Plus dramatique encore est le taux de 77% d’apprenants qui n’atteignent pas un niveau minimal de maîtrise du français, ce taux étant de 90% à l’entrée au primaire selon le rapport de 2014.

Quant à l’introduction de l’anglais dans le système scolaire, au niveau primaire et même pré-scolaire, pour que la nouvelle aventure ait des chances d’aboutir, le rapport de la Banque mondiale a fixé les 6 conditions suivantes (deux de mes doctorants ont soutenu leurs thèses récemment sur le sujet et leurs observations ont été sans appel aussi de leur côté)

  1. Il faut que le niveau de littéraire et de maîtrise de la langue première, L1 soit appréciable pour amorcer l’apprentissage d’une seconde langue (français ou anglais)
  2. Il faut que l’enseignant soit un modèle à même de créer les conditions favorables d’apprentissage au niveau micro (la salle de classe) à défaut d’offrir l’immersion au niveau macro (l’environnement social s’il le faut avec les locuteurs natifs)
  3. Il faut que l’exposition à l’environnement linguistique (qu’il s’agisse de la langue en tant que matière ou en tant que médium d’enseignement d’autres matières) soit suffisante et que les effectifs soient gérables
  4. Il faut maintenir la motivation comme les étudiants africains, toutes disciplines confondues, savent si bien le faire en maîtrisant à la perfection  par un apprentissage accéléré la langue d’un pays étranger avant de s’engager dans la formation pour laquelle ils sont arrivés : cas des pays comme l’URSS (aujourd’hui la Russie), la Turquie, les USA, etc)
  5. Nécessité d’une certaine continuité de la maternelle à université, sans interruption dommageable)
  6. Enfin la gestion adéquate de la classe et équipements convenables)

Enfin, il ne faudrait pas perdre de vue que les Béninois, s’ils veulent se réaliser en tant que citoyens complets, en harmonie avec leur environnement national et régional dans les autres pays africains, ne doivent pas continuer d’être perçus comme des copies frelatées de l’ancien maître colonisateur. Un pays comme les Etats-Unis d’Amérique, dont plus de 80% des fondateurs sont d’origine anglo-saxonne, après leur déclaration d’indépendance politique comme couronnement d’une guerre de décolonisation victorieuse, a éprouvé le besoin de passer par une seconde phase de libération, la libération linguistique. Tout en maintenant la même langue que les Anglais d’Angleterre, les fondateurs de la nouvelle nation ont opéré une seconde révolution à travers les dissertations de Noah Webster, qui a tenu à fixer les premières règles de l’anglais américain qui fait autorité aujourd’hui partout dans le monde. Les pays africains au sud du Sahara, anciennement colonisés par la France, étaient regroupés en deux grands ensembles, l’AOF, avec une superficie de 4 689 000 kilomètres carrés, soit environ sept fois celle de la France puis l’AEF, superficie  2 500 000 kilomètres carrés, soit environ quatre fois celle de la France, ont raté une occasion en or de garder leur solidité et leur solidarité de grands ensemble indépendants, puissants et respectés. Ils ont préféré accéder à des indépendances de pacotille et conserver leurs maîtres qui sont partis pour mieux rester. Ils n’ont en réalité ni indépendance politique, ni souveraineté économique et monétaire et encore moins solidarité et cohésion militaire. Ils n’ont évidemment aucune politique culturelle tenant compte de leur identité propre. Les fameux accords secrets avec l’ancienne puissance coloniale les ont enchaînés pour une période apparemment encore indéfinie et ils semblent avoir souffert ensemble avec le même oppresseur pour rien. Leur niveau d’échanges entre eux n’atteint pas 10%, les maintenant dans la bonne vieille division du travail colonial de pourvoyeurs de matières premières et de matériaux bruts et donc interdits de porter ombrage à l’ancienne métropole par quelque produit que ce soit. Par contre, le niveau d’échange des Européens entre eux (échange culturel, social, économique et monétaire) dépasse 50%. Selon Eurostat, en 2020, les échanges de biens entre les Etats membres de l’UE représentaient 2 843 milliards d'euros (en exportations). Ce chiffre était supérieur de 47 % au niveau enregistré pour les produits quittant l'UE à destination d'autres pays, soit 1 932 milliards d'euros) En Afrique au contraire, tout débat de remise en cause du carcan du franc des colonies françaises d’Afrique semble tabou dans ces républiquettes de pacotille dont les dirigeants ne planifient rien, n’anticipent rien et laissent tout arriver. 

En 2020, au moment où l’Université d’Abomey-Calavi organisait les 50 ans de l’installation de l’Université du Dahomey sur le site actuel dont elle a hérité,  nous nous sommes amusés à revisiter les objectifs de l’école coloniale que nous confrontions avec l’aspect idéologique du discours dominant de l’époque, avec leurs conséquences politiques que nous mettions en perspective avec les recommandations pédagogiques d’un certain Georges Hardy, acteur et idéologue de l’enseignement colonial en Afrique occidentale française. Cet agrégé d’histoire pendant sa longue carrière (1884-1972) était un personnage incontournable. Ce chantre des bienfaits d’une colonisation réussie, d’une’ France grande et généreuse qui a réussi sa décolonisation, n’aurait cependant pas achevé seul cette immense entreprise de propagande, car dès le départ, il a découvert avec ses pairs, la nécessité de former dans les colonies quelques auxiliaires dociles immédiatement utilisables pouvant servir de courroie de transmission entre le pouvoir colonial et les masses indigènes, et le Gouverneur Maurice Delafosse voyait bien clair quand il disait :

De même qu’il nous faut des interprètes pour nous faire comprendre des indigènes, de même il nous faut des intermédiaires appartenant aux milieux indigènes par leurs origines et au milieu européen par leur éducation, pour faire comprendre aux gens du pays et leur faire adopter cette civilisation étrangère pour laquelle ils manifestent, sans qu’on leur en puisse tenir rigueur, un misonéisme bien difficile à vaincre. 

Est-ce que nous sommes vraiment si loin aujourd’hui de cette description grimaçante du Nègre de service ? Les colons sont partis pour mieux rester et tout chez nous est dominé par eux ou par des clones qu’ils ont su façonner et laisser en place. L’objectif de l’entreprisse coloniale, même si elle a dégagé quelques aspects accidentellement positifs était de dépersonnaliser toute une population pour lui faire admettre une civilisation étrangère comme la seule valable, celle des indigènes n’en étant pas une. Tout était mis en place pour arracher l’indigène à son milieu barbare. De gré ou de force, consciemment ou à leur insu, les ‘évolués’ (ceux qui étaient en contact avec la culture européenne) vont contribuer à assurer l’enracinement des structures politiques, économiques et sociales des métropoles coloniales dans leurs propres pays, qui perdaient ainsi peu à peu leurs racines pour renaître dans la nouvelle culture.
Cet enseignement est-il parvenu à son but, a-t-il réussi à façonner les colonies à l’image des métropoles ? Georges Hardy, Directeur honoraire de l’Ecole coloniale n’en doutait pas quand il écrivait dans la préface de Dogicimi de Paul Hazoumè :

…Mais comme il serait injuste de méconnaître en la circonstance la part de l’Afrique elle-même, et de ne point admirer la vitalité de son âme, la souplesse d’adaptation de ses races jeunes et vibrantes, mieux encore, la fécondité de civilisation que préfigurait un masque barbare, et qui contenait réellement toutes sortes de vertus. Paul Hazoumè, mon ami Paul Hazoumè — car nous sommes de vieilles connaissances — offre à cet égard un curieux mélange de modernisation européenne et de traditionalisme africain. Si son teint ne trahissait pas son origine, vous le prendriez pour un Français de France ; tout dans sa façon libre et gaie de s’exprimer, dans son allure courtoise, dans ses gestes aisés et mesurés, dans l’aimable ardeur qui émane de sa personne est d’un homme de chez nous. Tout dans sa tenue, dans sa conduite est d’une conscience scrupuleuse attentive à ses devoirs, soucieuse des responsabilités spéciales qui s’imposent à l’élite, tout entière pénétrée d’une moralité telle qu’on ne songe pas un instant à le traiter en étranger. 
.
Est-ce que ce n’est pas le genre de compliment qu’un écrivain africain qui se respecte aurait préféré ne jamais recevoir d’un ‘ami’ aujourd’hui? Il n’est pas improbable que des ‘amis’ qui nous veulent du bien nous adressent encore ce qu’ils croient être des compliments (« Oh, vous parlez si bien le français ! » Quand on observe des ‘Nègres’(au sens de travailleurs au noir) se battre à la place de l’ancien maître, pousser la flagornerie et l’aplatissement jusqu’à l’extrême intolérable, afin de défendre, protéger les intérêts du patron mieux qu’il l’aurait fait lui-même, quand on voit mettre à la porte des fonctionnaires et des activistes panafricanistes et autres militants des droits de l’homme, dès qu’ils osent remettre en cause la pérennité et l’hégémonie du franc des colonies françaises d’Afrique, la suprématie de la langue française dans les programmes scolaires et universitaires (la menace de non-reconnaissance des titres et grades qui de toute façon, ne portent pas le sceau du génie africain et donc ne nous appartiennent pas, plane sur nos têtes comme des épées de Damoclès), quand on observe des Etats africains ostraciser des états voisins et frères, même en se faisant hara-kiri, parce que ces Etats frères et voisins ont osé dénoncer des contrats léonins et autres arrangements nauséabonds, on a simplement envie de s’arracher des cheveux crépus ou ce qu’il en reste. On tombe à la renverse quand la compagnie aérienne d’un pays européen, ancienne puissance coloniale qui qui a soutenu de toutes ses forces les sanctions économiques contre un pays africain, trouve un moyen détourné pour continuer ses liaisons avec « business as usual », les intérêts devant être sauvegardés. Comment expliquer autrement ce comportement des Etats membres d’une CEDEAO et d’une union africaine à peine en état de fonctionnement et incapables d’assumer leurs dépenses de souveraineté ? On est quand même en droit de se demander jusques à quand la jeune génération pourra tolérer ces agissements contre-nature et ces comportements d’un autre âge et permettre à une espèce en voie de disparition de vouloir cacher le soleil avec son doigt pour empêcher un changement qui s’annonce comme une lame de fond ou un cyclone, imparable et inéluctable ?

Fait à Abomey-Calavi, le 08 avril 2022

Professeur Augustin AINAMON

Coordonnateur de la Formation doctorale des Etudes anglophones,
Directeur scientifique du Laboratoire du Groupe de Recherche sur l'Afrique et la Diaspora, GRAD.

Ajouter un commentaire

Le code langue du commentaire.

HTML restreint

  • Vous pouvez aligner les images (data-align="center"), mais également les vidéos, citations, etc.
  • Vous pouvez légender les images (data-align="center"), mais également les vidéos, citations, etc.
Communication Afrique Destinations